Posted November 27, 2012 at 05:00 | Updated November 27, 2012 at 8:54
Richard Hénault
The Sun
[This is a google translation – scroll down for original French text]
(Québec) The ruling Friday by the Court of Appeal in the case of Redemptorist Raymond-Marie Lavoie led Monday’s lawyer Herman Cassista to slightly raise its recommendation as to the penalty to be imposed on the pedophile 69 years.
Thus, Mr. Maxime Roy suggested that this sentence is a total of five to six years. Stressing that the actions of Cassista were more severe and intrusive than Raymond-Marie Lavoie, and they have caused much greater consequences, the Crown prosecutor, Mr. Valérie Lahaie, for his part, claimed that a sentence of 8 to 10 years inflicted on him.
Former deacon and pastoral animator, Cassista recruiting young high school where he worked for some of the Cadets of the forest or to join the project together. Young people who have lived in Cassista poured all the wages they earned.
Parents trusting the individual himself entrusted their children. In other cases, the DPJ who entrusted him young.
If Cassista had fewer casualties than Raymond-Marie Lavoie, 9 versus 13, it comes to touching as well as acts of fellatio and sodomy for twenty years against the boys, until adulthood for some of them. Conquered by the charisma of the man, they were completely trust him. Completely under his yoke, they drank his words literally, reminded me Lahaie.
Serious sequelae
As a particularly serious consequences, Mr. Lahaie recalled that after he spoke with Cassista morning, one of the boys is a day have killed a few hours later. The diocese had yet been informed of the actions of the pastoral animator, but it did not work. In 1987, a civil action has also been filed and a settlement was reached in 1990.
Most victims have been displaced gestures Cassista about 200 times for periods ranging from 3 to 10 years. Skillful manipulator, the pedophile psychological control exercised on its victims. He even set up a system that rewards the winners could spend the night in his room.
As aggravating factors, the Crown attorney said that Cassista, trivializing his gestures, minimizes the sequelae retained by its victims. The risk of recurrence of his hand is considered low to moderate.
Judge Carol St-Cyr deliver his sentence on February 8.
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Publié le 27 novembre 2012 à 05h00 | Mis à jour le 27 novembre 2012 à 08h54
Peine de 8 à 10 ans réclamée pour l’ex-diacre pédophile Herman Cassista
Richard Hénault
Le Soleil
(Québec) L’arrêt rendu vendredi par la Cour d’appel dans l’affaire du rédemptoriste Raymond-Marie Lavoie a incité lundi l’avocat d’Herman Cassista à hausser légèrement sa recommandation quant à la peine qui devrait être infligée au pédophile de 69 ans.
Ainsi, Me Maxime Roy a suggéré que cette peine soit d’une durée totale de cinq à six ans. Soulignant que les gestes de Cassista ont été plus graves et plus intrusifs que ceux de Raymond-Marie Lavoie, et qu’ils ont causé des séquelles beaucoup plus importantes, la procureure de la Couronne, Me Valérie Lahaie, a pour sa part réclamé qu’une peine de 8 à 10 ans lui soit infligée.
Ancien diacre et animateur de pastorale, Cassista recrutait des jeunes à l’école secondaire où il travaillait pour faire partie des Cadets de la forêt ou pour adhérer à son projet de commune. Des jeunes qui y ont résidé versaient à Cassista la totalité des salaires qu’ils gagnaient.
Des parents faisant confiance à l’individu lui confiaient leurs enfants. Dans d’autres cas, c’est la DPJ qui lui confiait des jeunes.
Si Cassista a fait moins de victimes que Raymond-Marie Lavoie, soit 9 comparativement à 13, il s’est livré à des attouchements ainsi qu’à des gestes de fellation et de sodomie durant une vingtaine d’années contre les garçons, jusqu’à l’âge adulte pour certains d’entre eux. Conquis par le charisme de l’homme, ces derniers lui faisaient entièrement confiance. Complètement sous son joug, ils buvaient littéralement ses paroles, a rappelé Me Lahaie.
Séquelles graves
À titre de séquelles particulièrement graves, Me Lahaie a rappelé qu’après s’être entretenu avec Cassista en matinée, un des garçons s’est un jour donné la mort quelques heures plus tard. Le diocèse avait pourtant été informé des agissements de l’animateur de pastorale, mais cela n’a rien donné. En 1987, un recours civil a aussi été intenté et un règlement à l’amiable est intervenu en 1990.
La plupart des victimes ont subi les gestes déplacés de Cassista environ 200 fois durant des périodes variant entre 3 et 10 ans. Habile manipulateur, le pédophile exerçait un contrôle psychologique sur ses victimes. Il avait même établi un système de récompenses selon lequel les gagnants pouvaient passer la nuit dans sa chambre.
À titre de facteurs aggravants, la procureure de la Couronne a mentionné que Cassista, banalisant ses gestes, minimise les séquelles conservées par ses victimes. Le risque de récidive de sa part est considéré comme faible à modéré.
Le juge Carol St-Cyr prononcera sa sentence le 8 février.