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She wants to convince the Prime Minister not to drop the Innu
Le Journal de Montreal
Wednesday 28 March 2018 01:00
Photo Magalie Lapointe Photo Magalie Lapointe Mrs. Joveneau with the love letters her uncle wrote to her.
The niece of the “Monster of the North Shore” is disappointed that Justin Trudeau has not yet decided on the revelations of the Innu of the North Shore regarding the 39 years of abuse committed by Alexis Joveneau.
Since Friday, The Journal reports overwhelming evidence of several victims of Oblate Father Alexis Joveneau, who sexually, psychologically and physically assaulted Innu women, men and children. He arrived from Belgium in 1952 and died at Unamen Shipu on the North Shore in 1992.
One of his main victims was his niece. Marie-Christine Joveneau was assaulted more than 200 times when she was 21 years old and she went to the North Shore to work with her uncle.
Photos BANQ archives. Marie-Christine Joveneau with her uncle Alexis, on her arrival at Unamen Shipu in 1981.
Psychological help
She is in Quebec to tell her story and make sure that the Innu testimony is believed and that they receive psychological help.
Yesterday, she tried to contact Prime Minister Trudeau’s office, to no avail. She will continue to challenge him until she leaves.
“I would like to insist that he use his influence to complete investigations into the abuses experienced by Aboriginal women,” said Joveneau.
The 57-year-old woman crossed the Atlantic to support Aboriginal people who, like her, were victims of her uncle Alexis Joveneau.
Not a question of money
“I did not expect at all this media reach. Now, I want to emphasize the rights of aboriginals and Inuit. I want them to be heard in the same rank as whites, “she said.
Mrs. Joveneau is even ready to delay her return to Belgium to meet Justin Trudeau.
For the Belgian, it is inconceivable that people believe that the native victims have denounced Alexis Joveneau for compensation.
“When you have kept this secret for so many years, you do not denounce to receive money, you denounce to free you,” she added.
She herself absolutely does not want compensation. What she wants is for justice to be done, and especially for First Nations to have psychological support services.
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La nièce du père Joveneau veut rencontrer Justin Trudeau
Elle souhaite convaincre le premier ministre de ne pas laisser tomber les Innus
Le Journal de Montreal
Mercredi, 28 mars 2018 01:00 MISE à JOUR
Photo Magalie Lapointe Mme Joveneau avec les lettres d’amour que son oncle lui a écrites.
La nièce du « Monstre de la Côte-Nord » est déçue que Justin Trudeau ne se soit pas encore prononcé sur les révélations des Innus de la Côte-Nord concernant les 39 ans d’abus commis par Alexis Joveneau.
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Depuis vendredi, Le Journal rapporte des témoignages accablants de plusieurs victimes du père oblat Alexis Joveneau, qui a agressé sexuellement, psychologiquement et physiquement des femmes, des hommes et des enfants innus. Il est arrivé de Belgique en 1952 et est décédé à Unamen Shipu, sur la Côte-Nord, en 1992.
Une de ses principales victimes est sa nièce. Marie-Christine Joveneau a été agressée plus de 200 fois quand elle avait 21 ans et qu’elle s’était rendue sur la Côte-Nord pour travailler avec son oncle.
photos d’archives, BANQ Marie-Christine Joveneau avec son oncle Alexis, à son arrivée à Unamen Shipu en 1981.
Aide psychologique
Elle est de passage au Québec pour faire connaître son histoire et s’assurer que le témoignage des Innus soit cru et qu’ils reçoivent de l’aide psychologique.
Pas une question d’argent
« Je ne m’attendais pas du tout à cette ampleur médiatique. Maintenant, je désire insister sur le droit des Autochtones et des Inuits. Je veux qu’ils soient entendus au même rang que les Blancs », a-t-elle dit.
Mme Joveneau est même prête à retarder son retour en Belgique pour rencontrer Justin Trudeau.
Pour la Belge, il est inconcevable que les gens croient que les victimes autochtones aient dénoncé Alexis Joveneau pour être indemnisées.
« Lorsque tu as gardé ce secret pendant autant d’années, tu ne dénonces pas pour recevoir de l’argent, tu dénonces pour te libérer », a-t-elle ajouté.
Elle-même ne veut absolument pas recevoir de compensation. Ce qu’elle désire, c’est que justice soit rendue et surtout que les Premières Nations puissent avoir des services de soutien psychologique.