[Unofficial translation. Scroll down for original French text]
Acadie Nouvelle
Published: 9:26 PM, Tuesday 9 December 2014 by Pascal Raiche-Nogue
MONCTON – The hearing for the case of Yvon Arsenault, former Catholic priest accused of sex crimes against minors, was postponed for a week.
The preliminary investigation of the 72-year-old man was scheduled for Tuesday in provincial court in Moncton. At the hearing, defense counsel requested and was successfully granted a few days to acquire documents that might be useful during cross-examination of complainants. The parties will be back in court Monday morning.
The said documents are statements of alleged victims of Yvon Arsenault that were collected during the conciliation process conducted by the retired Supreme Court of Canada judge, Michel Bastarache .
The latter was hired by the Archdiocese of Moncton in June 2012 to oversee the compensation of victims of Camille Léger, a priest who served in Cap-Pelé for many years and died in 1990 .
It is within this process that the allegations against Father Irois Després and Yvon Arsenault surfaced. Michel Bastarache’s mandate was then expanded to include the alleged victims of these priests.
The archdiocese removed Irois Després and Yvon Arsenault of any ministry in July 2012. It was not until several months later, between Christmas and New Year’s Day, that he announced the news via a letter read at Sunday Mass.
Criminal charges of indecent assault, gross indecency, and sexual assault have been filed against Yvon Arsenault in December 2013. The charges against him relate to events that would have occurred in south- eastern New Brunswick in the 1970s and 1980. His alleged victims, all men, were under 18 years old at the time.
Yvon Arsenault pleaded not guilty to all the charges against him and elected trial by judge and jury.
________________________________________
Ajournement de la cause de l’ex-prêtre Yvon Arsenault
acadenouvelle
Publié: 21 h 26 min, Mardi 9 décembre 2014 par Pascal Raiche-Nogue
MONCTON – L’audition de la cause de l’ex-prêtre catholique Yvon Arsenault, accusé de crimes sexuels sur des mineurs, est reportée d’une semaine.
L’enquête préliminaire de l’homme de 72 ans devait avoir lieu mardi en cour provinciale, à Moncton. Lors de l’audience, l’avocat de la défense a demandé avec succès quelques jours pour lui permettre de mettre la main sur des documents qui pourraient être utiles lors du contre-interrogatoire des plaignants. Les parties seront de retour en cour lundi matin.
Les documents en question sont des déclarations de présumées victimes d’Yvon Arsenault recueillies lors du processus de conciliation mené par le juge de la Cour suprême du Canada à la retraite, Michel Bastarache.
Ce dernier a été embauché par l’archidiocèse de Moncton en juin 2012 pour superviser le dédommagement des victimes de Camille Léger, un prêtre qui a sévi à Cap-Pelé pendant de nombreuses années et qui est décédé en 1990.
C’est dans le cadre de cette démarche que des allégations contre les pères Irois Després et Yvon Arsenault ont fait surface. Le mandat de Michel Bastarache a alors été élargi pour inclure les victimes présumées de ces deux prêtres.
L’archidiocèse a retiré Irois Després et Yvon Arsenault de tout ministère en juillet 2012. Ce n’est que plusieurs mois plus tard, entre Noël et le jour de l’An, qu’il a annoncé la nouvelle par le biais d’une lettre lue lors de la messe dominicale.
Des accusations criminelles d’attentat à la pudeur, de grossière indécence et d’agression sexuelle ont été déposées contre Yvon Arsenault en décembre 2013. Les faits qui lui sont reprochés se seraient produits dans le sud-est du Nouveau-Brunswick dans les années 1970 et 1980. Ses présumées victimes, des hommes, avaient moins de 18 ans à l’époque.
Yvon Arsenault a plaidé non coupable à tous les chefs d’accusation qui pèsent contre lui et a opté pour un procès devant juge et jury.